arrow_upward arrow_upward
Image Alt

Histoire

  /  Histoire

Histoire

Préhistoire

Le territoire de la commune est fréquenté dès le paléolithique, et des vestiges datant du néolithique et de l’âge du bronze ont également été retrouvés.

Antiquité

Avant la conquête romaine, le peuple gaulois qui vivait dans la région était appelé Albici. Il est possible, mais non certain, qu’Albiosc ait été le centre de ce peuple.

Moyen Âge

Esparron apparaît dans les chartes au milieu du XIe siècle. À cette époque, elle a moins d’importance que sa voisine du dessus Albiosc. Celle-ci est citée en 1103 sous le nom Albiol. Fief des Castellane depuis le XIVe siècle, Albiosc comptait 63 feux en 1315 (soit deux fois plus qu’Esparron), est durement touchée par la crise du XIVe siècle. La communauté disparaît totalement : il n’y a plus aucun habitant dès 1400, et le village est toujours inhabité en 1471. En 1765, elle compte 87 habitants.

Les seigneurs et coseigneurs d’Esparron sont les abbés de Lérins (990-1259), les comtes de Provence, les Beaumont (1271-1386), les Esparron (1309-1480), et enfin les Castellane à partir de Boniface VI de Castellane (1226-1287). Les abbés de Lérins sont également seigneurs d’Albiosc à partir de 1103. L’église Saint-André d’Esparron était desservie par le chapitre de Riez, qui en percevait les revenus. Le prieur d’Albiosc avait autorité sur le prieur de Quinson qu’il nommait. En 1262, le château d’Esparron est pris par Charles d’Anjou.

 

L’abbaye de Lérins, outre la seigneurie sur les deux communautés, possédait le prieuré Saint-Vincent, probablement localisé au hameau Saint-Vincent dans le ravin de Bellioux. Ce prieuré disparaît à une époque inconnue, probablement durant la guerre de Cent Ans. Une autre église existait au hameau Saint-Marcel.

Sur le plan administratif, les communautés d’Esparron et d’Albiosc relevaient de la viguerie de Moustiers.

Révolution française

Le château appartient toujours à la famille de Castellane, malgré sa vente comme Bien national à la Révolution française : un ami de la famille le racheta et le leur remit ensuite. Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792.

Époque contemporaine

Le coup d’État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 13 habitants d’Esparron-de-Verdon et six d’Albiosc sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie.

Au XIXe siècle, Albiosc est l’une des dernières communes de la région à ne pas s’être dotée d’une école : lors de l’enquête de 1863, elle est parmi les 17 communes du département (sur 245) à ne pas en posséder. Au même moment, Esparron-de-Verdon en entretenait une, destinée aux garçons (mais ne s’était pas doté d’une école de filles, obligatoire seulement pour les communes de plus de 800 habitants). La commune d’Albiosc construit son école au moment des lois Jules Ferry.

Au début de l’année 1944, le maquis, en l’occurrence la 1re compagnie Francs-tireurs et partisans (FTP), se ravitaille dans la commune, début 1944. Le 1er mai 1943, les FTP du détachement Battaglia sabotent la ligne à haute tension.

La commune fusionne avec Albiosc en 1973.

Aller au contenu principal